Philippe Durand (*1963)
Si certains artistes travaillant pour la presse poussent leurs images vers le haut pour virer vers la fiction – comme par exemple Jean Revillard, Matthias Bruggmann ou Philippe Dudouit – d’autres obtiennent des résultats similaires en tirant vers le bas ; ainsi Philippe Durand. Son œuvre tient en majeure partie du déceptif, du quatrième degré, de l’esthétique la plus commune. Il a le don de nous révéler ce qui est quotidiennement produit dans le monde de la communication, pour disparaître aussitôt de nos mémoires, tout en laissant une trace indélébile dans nos comportements de consommateurs.
